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Activités de l'Union des Arcam 37 et 86 en 2022

Randonnée ARCAM 86 et ARCAM 37
à Dangé St Romain le 9  j
uin 2022

Dangé

Pour accueillir nos amis de l’ARCAM 37, Marie-France et Jean-Marie ROLLAND avaient bien fait les choses, comme ils en ont l’habitude.

Pour nous recevoir dès 8 h 45, ils nous avaient préparé une copieuse collation sous le préau de leur maison et une vingtaine d’arcamiens du 37 sont venus se joindre à une trentaine du 86.

Après cet agréable buffet, matinal et convivial, les deux groupes ont pris les chemins de traverse autour de Dangé sur la rive gauche de la Vienne : une trentaine d’arcamiens de Touraine et du Poitou sur le petit parcours (environ 7 kms) et une vingtaine sur le plus long (proche de 12 kms) pour les plus entraînés.

Tout ce petit monde était de retour aux environs de midi au 6 rue du Carroir, où nous attendait un premier apéritif, offert par nos hôtes. Après l’avoir dégusté, avec modération, toute notre équipe a pris la direction d’Ingrandes et de la Maison Familiale Rurale.

Cet établissement de formation, notamment à la restauration et au service, avait mis les petits plats dans les grands pour nous accueillir. Et nous avons eu droit à un second apéritif (attention à l’alcootest !). Tous les convives ont apprécié l’enthousiasme de ces jeunes qui viennent apprendre un métier, et leur ont fait une véritable standing ovation après le café. Le Directeur de la MFR nous a remerciés, car notre repas et notre participation aideront au financement du voyage de fin d’année des élèves.

 

Texte : Jean-Louis BARBIER

Photos : Yves MEMETEAU et  Jean-Louis BARBIER

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Azay

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Visite Arcam 37 Arcam 86 à Azay-le-Rideau et Villaines-les-Rochers

L’osier est un végétal qui aime l’eau. Notre journée commune aux 2 ARCAM à Villaines-les-Rochers, capitale de la vannerie française, et au château d’Azay-le-Rideau emblème de la Renaissance française, s’est donc déroulée sous la pluie.

 

60 participants ont bravé ce petit désagrément qui n’a nullement entravé le plaisir de se retrouver pour une journée qui débute par la visite du château d’Azay-le-Rideau.

Notre guide nous rappelle que ce joyau de la Renaissance française n’est pas un château royal. En effet, beaucoup de châteaux tourangeaux de cette époque sont édifiés par de riches notables proches du Roi. Gilles Berthelot est un puissant financier du 15e siècle. Ouvert aux idées nouvelles il fait bâtir à Azay un édifice digne de sa fortune et de sa situation, inspiré de l’architecture italienne. La modernité de la construction est sublimée par l’escalier d’honneur auquel la position centrale, la largeur des rampes, la décoration des plafonds, les loggias confèrent un caractère monumental et novateur. La présence de salamandres et d’hermines, emblèmes des souverains, de portraits royaux dans les caissons du plafond rappelle la proximité du propriétaire avec le pouvoir royal.

Le moyen-âge est encore proche. Le château garde de cette période des éléments architecturaux tels que chemin de ronde ou mâchicoulis qui perdent leur caractère défensif pour devenir des attributs décoratifs. La présence de tourelles, de toitures pentues, l’alignement vertical des fenêtres, les pilastres qui les encadrent donnent au monument un élan ascensionnel qui lui offre son élégance. Berthelot conserve de l’ancien château une tour nord qui l’ancre dans l’histoire du lieu et assoit sa légitimité.

 

La richesse de l’ornementation du château, l’harmonie de sa construction, son miroir d’eau feront comparer par Balzac cette élégante demeure seigneuriale à « un diamant taillé à facettes serti par l’Indre ».

Son bâtisseur connaitra une destinée moins glorieuse. Accusé de malversation par le pouvoir royal, Berthelot et sa femme devront fuir et le château inachevé sera confisqué par François 1er.

 

En 1791 le château est acquis par la famille de Biencourt laquelle entreprend de grands travaux de restauration et fait ajouter la tourelle de l’angle nord-ouest qui lui donne l’aspect que nous lui connaissons désormais avec cette belle unité de style. Elle transforme le jardin à la française en un parc à l’anglaise selon la mode de l’époque.

 

Entre 2015 et 2017 l’Etat, devenu propriétaire en 1905, engage d’importants travaux, notamment sur la couverture, et ouvre les combles à la visite laissant voir une magnifique charpente chef-d’œuvre du 16e siècle.

 

Aujourd’hui le château présente l’intérieur type de l’art de vivre de la riche bourgeoisie du 19e siècle. La reconstitution du « salon Biencourt », de la salle à manger et du salon de billard en sont les archétypes avec la collection de portraits qui fait écho à la passion des derniers propriétaires privés pour ce genre artistique.

L’après-midi était consacré à l’activité vannière de Villaines-les-Rochers par les visites guidées du musée et de la coopérative.

 

Le musée, présenté par un ancien osiériculteur, met en valeur le savoir-faire des vanniers de la culture de l’osier à sa transformation en objets du quotidien, d’art, de décoration…

 

La visite débute par l’origine de la vannerie et de ses usages, la diversité des fibres utilisables.

 

L’activité vannière qui consiste à tresser des fibres végétales se perpétue à Villaines depuis le 7e siècle principalement autour de l’osier. Aujourd’hui Villaines concentre le tiers de la production française de vannerie.

La seconde partie de la visite est dédiée à l’osier.

 

L’osier est une plante qui trouve ici les conditions propices à son développement : douceur climatique, eau en abondance, troglodytes propices à l’habitat et à l’activité. Les brins sont récoltés en hiver, triés, calibrés, mis en bottes et stockés dans des bassins.

Au printemps après une légère repousse, les brins sont écorcés puis séchés au soleil avant d’être stockés dans les greniers.

Le vannier utilise peu d’outils pour réaliser ses produits. Mais son savoir-faire, patrimoine vivant emblématique du village, s’acquiert au fil d’une dizaine d’années d’expérience après une formation dispensée à l’Ecole Nationale de Vannerie et d'Osiériculture de Fayl-Billot dans la haute Marne.

Le musée présente une diversité d’œuvres réalisées par les artisans locaux, organise des résidences d’artistes et des expositions temporaires.

La coopérative, fondée par l’abbé Chicoisne, curé du village en 1849, rassemble encore aujourd’hui une vingtaine d’osiériculteurs et une quarantaine de vanniers (sur 120 en France).

Être vannier c’est savoir maitriser une forme dans l’espace et magnifier une grande variété de points de tressage. La coopérative est engagée dans le développement d’une vannerie haut de gamme mêlant qualité, solidité et créativité. Les vanniers travaillent en collaboration avec des designers, architectes, paysagistes pour des réalisations originales, artistiques ou de grands formats.

 

La coopérative a permis l’adaptation de la production au fil des aléas de la demande. A l’origine les fabrications sont essentiellement à destination de l’agriculture, (notamment le van qui servait à séparer la balle du grain et qui donne les mots « vannier », « vanné » -fatigué). Par la suite elles se sont diversifiées vers la boulangerie, la distribution, l’ameublement, les aménagements paysagers, et aujourd’hui les vanneries de luxe.

 

La visite permet de voir des artisans en cours de réalisation d’œuvres et d’apprécier leur dextérité et rapidité. Ce savoir-faire qui se transmettait de génération en génération est aujourd’hui préservé par cette coopérative qui recrute et forme des artisans de haute technicité (5 ont été qualifiés MOF meilleurs ouvriers de France) gage de pérennité.

Notre journée en Ridellois se termine par le verre de l’amitié partagé sous le préau du musée. Un grand merci à Jean Pierre Pimbert, Patrice Denis et Michelle Favreau organisateurs de cette belle journée commune parfaitement réussie, ainsi qu’à Michel Énault et Maryse Pinet pour leur aide à l’intendance.

Texte : Daniel Boyer

Photos : Michelle Favreau

AG

Assemblée générale de l'Union
à Yzeures-sur-Creuse

Comme pour les précédentes AG, c’est à  Yzeures, au bord de la Creuse, à proximité de la Roche-Posay, que se sont réunis nos 2 Conseils d’Administration des ARCAM 37 et 86, ainsi que nos vérificateurs aux comptes.

La crise COVID nous a encore obligés à décaler la réunion à l’automne, et pour éviter d’investir la salle glaciale du sous-sol du restaurant Le Sylchristé (souvenir très frais du 20 novembre 2021), nous avons siégé la matinée dans la salle même de ce restaurant. Le président, Jean-Louis BARBIER et la vice-présidente, Maryse PINET, ont invité d’abord les participants à se réchauffer avec un café matinal.

Après l’approbation du procès-verbal  de l’AG du 20 novembre 2021, nous avons rapidement déroulé l’historique, évidemment peu chargé, des activités 2021 de chaque ARCAM. L’Union n’ayant pas pu avoir d’activité, hormis son AG.

Les activités reprises en 2022 ont été ensuite rapidement évoquées, ainsi que les projets pour 2023, avec un souhait de nos 2 associations de mutualiser un plus grand nombre d’activités.

Les effectifs sont en tendance baissière en fonction du petit nombre de nouveaux adhérents et à la disparition de plus anciens, soit 521 adhérents au total, dont :

ARCAM 37 : 208 et  ARCAM86 : 313 adhérents au 31/12/2021.

 

Le trésorier Michel MARTIN a présenté les comptes de l’exercice 2021 laissant apparaître un solde excédentaire de 104 €. Le solde du compte de l’Union est créditeur, au 31/12/2021, de 223,76 €. Nos 2 vérificateurs ont approuvé les comptes sans réserve.

Une demande de renouvellement de la convention de partenariat, avec le CATP pour 2023/2024, sera effectuée  fin décembre.

L’Assemblée Générale procède ensuite au renouvellement des administrateurs sortants et à la ratification de Bernadette BOBIN et Michel MARTIN, cooptés l’an dernier. Jean-Marie LAURENT et Michel ENAULT sont également renouvelés à l’unanimité, en qualité de vérificateurs aux comptes.

Le Conseil d’Administration qui s’est tenu concomitamment à l’AG a entériné le choix des administrateurs du site : Alain PLESSIS (37), Brigitte BROQUEREAU et Catherine RAUDE-GODARD (86).

Après la levée de la séance les 18 administrateurs et les 2 vérificateurs présents se sont retrouvés à la table du Sylchristé pour un repas convivial, qui a permis de prendre quelques photos-souvenirs, jusqu’au pas de la porte, avant de se séparer.

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