
Galette des Rois salle du Clos Neuf à Joué-lès-Tours
le 17 janvier 2025
Par un temps froid et ensoleillé, se sont retrouvés, dans la salle du Clos Neuf à Joué-lès-Tours comme chaque année, 90 participants pour notre repas spécial « galette des Rois et Reines » dans la joie et la bonne humeur.
Nos tables étaient décorées de serviettes en papier pliées en lotus bleu et rose d’un très bel effet.





Le repas était préparé par un nouveau traiteur l’Omélya de Saint-Pierre-des-Corps et le menu fut apprécié de tous les convives.












Notre présidente a rappelé nos activités de 2024 et présenté succinctement celles de 2025 en précisant que le prix de la location de la salle du Clos Neuf avait doublé par rapport à l’année dernière et que c’était pour cette raison que le prix notre repas avait un peu augmenté. Elle n’a pas manqué de mettre en valeur les membres du conseil d’administration de l’ARCAM 37.


Nous avons, comme à l’accoutumée, pris la photo de nos rois et reines de la journée et une petite loterie a clôturé l’après-midi.
Tout ce petit monde est reparti en pensant au prochain repas de la galette.
Ce fut un succès !!!
Texte : Sylvie Mégnoux
Photos : Daniel Boyer
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Conservatoire de la confiserie à Amboise
le 21 février 2025
Ce vendredi 21 février nous étions 35, animés d’une gourmandise d’apprendre, pour la visite du conservatoire de la confiserie à Amboise.
Créé par Nicolas Viollet, confiseur passionné par son métier, celui-ci constitue une vaste collection d’appareils, de boîtes, d’ustensiles, et divers objets liés à ce monde, lui permettant d’ouvrir le Conservatoire de la Confiserie en 2019 à Amboise. Le Conservatoire, doté d’un espace dédié à la boutique et d’un autre dévolu à la fabrication de confiseries, vise à préserver le patrimoine matériel et immatériel de la confiserie, constituant ainsi une initiative unique en France.
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La visite commence par la présentation du chauffage de la pâte dans une machine, puis son malaxage sur une table.






La pâte est ensuite étirée sur une vénérable machine à rouleaux datée de 1910, avant d’être laminée dans une autre machine qui confectionne et découpe de tout petits bonbons.



Dans le même temps, une autre préparation est en cours. Des colorants naturels sont ajoutés à la pâte. Chacune des préparations ainsi obtenues est pétrie de sorte que les couleurs se transforment à leur tour. Les différentes préparations sont assemblées pour former une « cuisse » qui est à son tour étirée puis découpée en petites longueurs permettant à chacun de confectionner sa propre sucette.




Le confiseur ici est animé d’un désir profond de transmission de son savoir-faire. Cinq salariés dont deux apprentis travaillent chaque année 12 tonnes de pâte à sucre dans un esprit de sauvegarde d’un patrimoine matériel et immatériel. Les méthodes sont artisanales, traditionnelles et manuelles. Une collection unique de machines anciennes et variées est présentée dans l’atelier de fabrication.
Le conservatoire de la confiserie est un musée vivant.
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La visite se termine bien sûr par un passage gourmand dans la boutique débordante de délices sucrés.


Texte : Daniel Boyer
Photos : Michelle Favreau
Cours de cuisine du 28 mars 2025













Ravioles de crevettes et volaille, bouillon thaï aux petits légumes


Filet mignon en croûte de feuilletage, pommes dauphines, crème poivron doux, chorizo

Nems de banane flambée, chocolat, crème passion et citron vert


Photos : Michelle Favreau


Visite du musée du cuir et de la tannerie à Château-Renault
le vendredi 25 avril 2025
Cette visite très intéressante ponctuée d’anecdotes et de bons jeux de mots de monsieur Pierre Dennevault notre guide a été suivie par 26 adhérents.
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Ce site a été fondé en 1597 et a fermé en 1978 ; Il a été réhabilité en musée en 1985.




Les peaux arrivant dans la tannerie pèsent en moyenne 25 à 35 kilos après avoir été séchées et salées pour stopper toute dégradation. Lorsqu’elles sont mouillées, elles font le double de leur poids initial.
Les différentes étapes du travail en rivière sont les suivantes :
Reverdissage (pour ôter les déchets carnés) : Les peaux passent 3 à 4 jours dans l’eau dans des bassins. Les déchets carnés sont recyclés en colle de peau, gélatine, collagène etc.
Pelanage grâce aux 3 bassins nommés pelains (morts, faibles, vifs) pour enlever les poils avec de l’eau et de la chaux vive différemment dosée dans les bassins.
Épilage ou Ébourrage : Rinçage des peaux et récupération de la bourre (reste des poils) servant aux chapeaux en feutre.
Écharnage avec une faux ou un tranchant pour éliminer le reste des déchets, et passage au foulon dans des tonneaux de bois ou en barbotteuse pour chasser l’eau.
On met les peaux à reposer sur une perche.
Le tannage végétal provenait pour cette tannerie de chênes de 10 à 15 ans. On broyait l’écorce et on mettait en poudre de tan.


Les peaux étaient immergées dans le tanin (poudre de bois) et elles fixaient le tanin car les solutions utilisées étaient de plus en plus concentrées ; cette opération s’appelle la basserie.
A ce stade, on parle enfin de CUIR.
On effectue le battage avec un maillet pour augmenter la fermeté du cuir et le rendre imperméable. De nos jours, il existe une machine à battre.
On l’essore et on le sèche en superposant plusieurs couches de peaux afin qu’elles ne cornent pas et on met un poids dessus.
La peau du côté clair s’appelle la fleur, du côté foncé la croûte.


Le cuir sert encore à l’orthopédie, le luxe (chaussures et sacs), et l’équitation. D’autres débouchés ont été remplacés par des matériaux moins écologiques

Une affiche sur le travail des enfants a retenu notre attention : Avant 12 ans, ils ne travaillaient que 6 heures par jour et après 12 ans étaient considérés comme des adultes et travaillaient 12 heures par jour.
Une autre remarque s’appuie sur la maladie du charbon, qui est un microbe sur les peaux des animaux qui se mettait en dessous des ongles et formaient des pustules, il fallait traiter rapidement car cette maladie est mortelle.
Il est à noter que depuis le déchargement du camion de la peau et le rechargement du camion qui livre les usines qui fabriquent les sacs en cuir par exemple, la peau a été manipulée 60 fois, on voit donc le travail effectué. Cela laisse rêveur ou pas d’ailleurs.

Cette visite était très dense et chacun est reparti avec le sentiment de ne pas avoir survolé cette activité et s’en être bien imprégné.











Compte rendu de Sylvie Mégnoux
Photos de Daniel Mégnoux et Daniel Boyer.
Visite du CANOPEE et du château de Châteaudun mercredi 14 mai 2025
Le Conservatoire CANOPEE
Depuis les pistes de BMX à Joué-lès-Tours, envol immédiat pour une destination inattendue : le CANOPEE à Châteaudun – Conservatoire d’Aéronefs Non Opérationnels Préservés Et Exposés.
Ce musée vivant, fondé en 2004 par des passionnés, a pour vocation de préserver et présenter des aéronefs ayant servi dans les différentes missions de l’Armée de l’Air et de l’Espace.
Dans un hangar impressionnant de 5 000 m², une cinquantaine d’appareils sont exposés aux côtés de radars, moteurs, équipements divers et matériels d’entretien. L’ensemble est commenté avec passion par des guides bénévoles, anciens de la base aérienne BA279, reconvertie en aérodrome civil depuis octobre 2022.


Au cours de cette visite, nous approcherons quelques fleurons de la collection :
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Mirage III, IV, F1
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Mystère 20
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Fouga Magister (Patrouille de France)
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Hélicoptères Alouette, Écureuil
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Planeur Pilatus, Alphajet, Nord Atlas…








Tous ces aéronefs ont été conçus pour des missions spécifiques, parfois sur les théâtres d’opérations les plus dangereux. Après des carrières quelquefois héroïques, certains ont fini oubliés sur des parcs à ferraille. Grâce à l’engagement des membres de l’association, ils retrouvent aujourd’hui une seconde vie.
Outre l’aspect technologique, cette visite fut aussi l’occasion de réfléchir à la finalité de ces machines, témoins silencieux d’un pan entier de notre histoire militaire et industrielle, mais instruments de guerre.


Micheline dubitative devant le Morane Saulnier MS-760 Paris
Pause gourmande
À midi, le groupe a été chaleureusement accueilli au restaurant L’Incontournable, en centre-ville, pour un moment convivial et bienvenu avant de reprendre notre itinéraire culturel.
Le château de Châteaudun
L’après-midi fut consacré à la visite du château, souvent méconnu mais véritable joyau des châteaux de la Loire, tant par son architecture que par son histoire.
Construit sur un éperon rocheux dominant le Loir, il s’étage sur six niveaux, mêlant soubassements et parties visibles côté cour.
Quelques repères historiques :
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Xe siècle : Thibault le Tricheur, comte de Blois et de Tours, fait ériger une première forteresse.
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XIIe siècle : Construction du donjon toujours debout.
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1391 : Charles d’Orléans en fait don à son demi-frère Jean d’Orléans, dit Dunois, compagnon de Jeanne d’Arc.
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XVe siècle : Ajout de l’aile Dunois et de la Sainte-Chapelle.
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XVIe siècle : L’aile Longueville, de style gothique flamboyant à influence renaissante, abrite un escalier monumental et de somptueuses tapisseries.



Un destin mouvementé :
Délaissé par la famille de Luynes, le château subit les affres dela Révolution (profanation de la chapelle), puis les attaques prussiennes (1815, 1870), avant d’être sauvé in extremis en 1938, lorsque l’État en devient propriétaire et entame une restauration.
Il aura abrité les Dunois après l’incendie de leur ville en 1723, servi de prison et hébergé un tribunal.



Une journée riche et passionnante :
Entre mémoire aéronautique et patrimoine historique, cette journée à Châteaudun a été marquée par la découverte, l’émotion et la transmission. Merci à tous les participants pour leur curiosité et leur attention tout au long de cette belle aventure.

Merci à Michelle Favreau organisatrice de cette journée riche et passionnante
Compte rendu de Daniel Boyer
Photos de Daniel Boyer et Michel Enault
Cours de cuisine du 28 mai 2025










Photos: Michelle Favreau