
Activités de l'Union des Arcam 37 et 86 en 2024
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE de l’UNION des ARCAM
26 mars 2024
L’Assemblée générale de l’UNION des ARCAM 37 et 86 s’est tenue au Crédit Agricole de Châtellerault-Blossac le 26 mars 2024. La présidente a accueilli les 15 membres présents et a ouvert la séance.
Le procès-verbal de l’Assemblée générale 2023 a été approuvé à l’unanimité. Les rappports d’activités 2023 et les prévisions 2024 ont été commentés successivement par les présidents des deux ARCAM, Maryse Pinet et Jean-Louis Barbier. Le rapport financier présenté par Louis Audoin, trésorier de l’UNION, a été approuvé, de même que le rapport des commissaires vérificateurs présenté par Michel Énault. Le compte de l’UNION au 31/12/23 présentait un solde créditeur de 96,26 €.


Pas d’élections cette année. Toutefois, deux nouveaux membres sont cooptés : Brigitte Broquereau et Maryvonne Courtois en remplacement de Michel Martin et Jacques Robert démissionnaires. Leur ratification aura lieu à l’Assemblée générale 2025.
La subvention de 6000 € versée par la Direction du CATP a été répartie entre les deux amicales.
La réunion a été suivie par un repas pris au restaurant « La Dolce Vita » dans une ambiance très conviviale, la forte et incessante pluie de cette journée n’ayant pu entamer la bonne humeur générale.
Texte Micheline Tessier
Photos Daniel Boyer

Marche commune à Angles sur Anglin
le 20 juin 2024
Après une semaine très pluvieuse, nous avions quelques craintes pour notre marche commune à Angles-sur-l’Anglin.
Mais, le jeudi matin, la météo paraissant plus clémente, au moins sans pluie annoncée avant 14 h, 35 téméraires de nos deux ARCAM se sont retrouvés place du champ de foire avec K-way et bâtons dans la bonne humeur. A noter la présence pour la marche d'un de nos doyens, Christian Uldaric, très vaillant et courageux.
Au confins du Berry et de la Touraine, le village tiendrait son nom de la turbulente tribu germanique des Angles, qui avait participé à l’invasion de la grande île au 4ème siècle. Quatre siècles plus tard, Charlemagne dut diriger une partie des descendants des membres de la tribu restés en Germanie vers les bords d’une rivière, affluent de la Gartempe, qui fut l’Angle avant de devenir l’Anglin, d’où le nom d’Angles-sur-l’Anglin. La rivière Anglin, sous-affluent de la Loire, de la Vienne et de la Creuse, traverse le village. Un pont en relie la partie haute et la partie basse.



Après un café sur la place du champ de foire en partie haute, nous nous sommes élancés sur la pente escarpée pour rejoindre le bord de la rivière qui avait un bon débit mais restait dans son lit.
Nous avons traversé le pont et admiré l'écluse bruyante et magnifique.
Découverte de la ville basse et remontée "dure" sur les plateaux en longeant la rivière. Beaux paysages. Tout le monde a tenu le coup et nous avons poursuivi dans des chemins bucoliques pas trop boueux... si l'on exclue le passage d'une source où chacune et chacun a pu se rafraichir les pieds... Bon test pour les chaussures de marche. Cela a donné lieu à quelques photos souvenirs…











Après 8 kms environ, nous avons rejoint Angles-sur-l'Anglin et admiré la ville haute avec ses petites rues sinueuses et escarpées ainsi que les vestiges de son château.
Château que nous avons pu encore admirer depuis le restaurant "Le Donjon de Bacchus" où malgré un temps un peu pluvieux, nous avons retrouvé une dizaine de nos amis non marcheurs pour déjeuner sur la terrasse, bien protégés par de grands stores bannes.
Bon repas dans la convivialité. Nous avons toujours grand plaisir à nous retrouver.
Vivement l'année prochaine!






Sortie commune ardoisières de Trélazé
et Château de Brézé
le 15 octobre 2024
Il fallait se lever tôt ce mardi 15 octobre pour prendre la direction de l’Anjou, théâtre de notre sortie commune aux ARCAM qui réunissait 54 participants.
Le programme de cette journée comportait la visite du musée de l’Ardoise le matin et la visite du château de Brézé l’après-midi.
Les ardoisières:
Issu de la transformation d'argiles océaniques compactées, peu à peu métamorphosées en schiste très pur, ce matériau présente des qualités connues dès le VIIIe siècle.
Exploitée de 1406 à 2014 la pierre bleue angevine a profondément marqué les toitures de notre Val de Loire. L’activité connait son apogée au XIXe siècle. Jusqu’à 2000 ouvriers y produiront annuellement plus de 100 000 tonnes d’ardoises. L’extraction est d’abord réalisée à ciel ouvert puis dans des galeries souterraines jusqu’à 500 m de profondeur. Aujourd’hui le site de Trélazé accueille un grand parc de près de 100 hectares classé au patrimoine remarquable de l’Anjou.
Notre guide captivant nous détaille les différentes étapes qui conduisent la transformation d’un bloc de 3 tonnes de matière première en ardoises fines de quelques millimètres d’épaisseur.
Les ardoisiers sont une corporation. Ici aussi chaque outil, chaque opération, chaque lieu, chaque modèle d’ardoise, tout a un nom ou une expression dont seuls les initiés connaissent le sens. Apprendre le métier c’est d’abord en apprendre la langue qui est le signe d’appartenance. Les conditions de travail sont dures, le corps est mis à rudes épreuves, que l’on soit ouvrier d’a-bas (d’en bas) ou ouvriers d’a-haut (d’en haut) on partage le même univers. À la fin du XIXe siècle, le développement de l'industrie de l'ardoise entraîne l'essor du syndicalisme et les premières grèves.
Les démonstrations de notre guide donnent une idée de la force physique nécessaire et de la protection extrêmement minimaliste des équipements de sécurité. Le journal officiel du 18 septembre 1874 qui relate la visite du président de la République détaille ainsi le travail :





Le fendeur, placé debout, prend un bloc d'ardoise et le tient fortement fixé entre ses genoux. Puis, à l’aide d’un maillet et d'un ciseau de fer, il le divise en blocs de moindre grosseur. L'ouvrier a eu soin d'abord d'attacher autour de ses jambes d'énormes plastrons destinés à le protéger contre les écarts de son ciseau.
Les blocs extraits du bloc primitif s'appellent repartons. Chacun des repartons est successivement divisé en fragments de plus en plus minces, jusqu'à ce qu'il atteigne le volume de l'ardoise de toiture.
Cette opération du repartonage s'exécute avec une rapidité et une dextérité prodigieuse. Le ciseau vole dans la main de l'ouvrier, et l'on conçoit alors l'utilité des guêtres de chiffons. Une fois amincie, l'ardoise est équarrie par un instrument tranchant nommé dolbeau.




Ce n’est que dans les années 1960 que la mécanisation se développe. Durant cette même période, la crise industrielle frappe les ardoisières, cédant progressivement le pas à l'ardoise espagnole. Les ardoisières d’Angers-Trélazé ferment définitivement en 2014.

La visite du musée complète nos connaissances sur les aspects à la fois géologiques, historiques, sociaux de l’exploitation de la pierre bleue.


A la mi-journée, c’est une halte aux Caves de Marson qui nous permet de déguster un repas à base de fouées dans un superbe cadre de caves troglodytiques, proche du château aux airs d’Azay le Rideau.









Le château de Rou-Marson
Le château de Brézé:
Edifié au XVIe, remanié au XIXe siècle, est situé sur un lieu habité dès le néolithique. La première forteresse y est attestée dès le XIe siècle.
Seules 5 familles se succèdent dans la possession du domaine. Toujours privé, il est cependant ouvert à la visite depuis 1998.
Trois ailes composent ce château en forme de U, la première aile au sud d’inspiration renaissance, 2 autres, très remaniées au XIXe siècle, de style néogothique. L’aile nord est encadrée de 2 grosses tours et percée en son milieu d’une entrée surmontée d’une tour carrée. Entre ces 2 ailes, la troisième est surmontée d’une galerie au décor intérieur achevé au XXe siècle, qui accueille un ensemble de portraits des membres des familles des propriétaires successifs.
L’intérêt majeur de ce château se situe sous terre. En effet, le terrain sur lequel il est bâti est cerné de douves sèches impressionnantes par leur dimension et leur profondeur (18 mètres) qui les placent parmi les plus profondes d'Europe. Creusées au XVe siècle et surcreusées au XVIe siècle, elles sont percées de salles étonnantes : une boulangerie souterraine, une magnanerie du XVIIe siècle, une salle des foudres ou encore l'une des plus grandes salles de pressoirs de France.






Sous le château et autour des douves sèches est creusé un système de défense quasi-paranoïaque imaginé pour se protéger des envahisseurs au Moyen Âge. À neuf mètres de profondeur, 4 kilomètres de souterrains ont été creusés. La partie la plus ancienne du réseau est la Roche de Brézé, antérieure à 1063. Elle présente une structure en trèfle avec au centre un puits de lumière autour duquel sont disposés : écuries, cuisines, greniers. Ce souterrain-refuge était conçu pour soutenir un long siège : des silos permettaient de stocker la nourriture, l'accès au souterrain pouvait être facilement obstrué et les défenseurs pouvaient tendre des embuscades aux assaillants grâce à l'étroitesse des couloirs et à leurs nombreux coudes.
Ces systèmes de défense ont prouvé leur efficacité : le château n’a jamais été pris.




A l’issue de la visite, un verre de l’amitié clôture cette belle journée d’automne.
Merci à Michel ENAULT qui nous a concocté ces visites aussi surprenantes qu’insolites.
Photos : Michelle Favreau - Alain Verna
Texte: Daniel Boyer
115 participants au départ
Marche rose 37 à Chambon le 27 octobre 2024
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L’ARCAM (37 et 86) était représentée par 17 de ses adhérents à la Marche Rose 37 organisée à Chambon le 27 octobre, sous l’égide de Sophie Auconie, l’ancienne députée.
Cette manifestation réunissait 115 marcheurs mobilisés dont le sous-préfet de Loches dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein.




Avant le départ de Chambon.




Le parcours de 14 km nous conduit de Chambon à La Guerche avec une étape à Barrou pour le pique-nique. Le temps est propice à une très agréable balade le long de la Creuse qui serpente entre ces villages que dominent les coteaux bordant la rivière. L’automne nous donne à voir de superbes paysages avec des vues très larges sur la vallée et les clochers qui émergent des forêts. Quelques belles demeurent jalonnent notre trajet.


Avant le pique nique à Barrou
Les participants de l'Arcam à Barrou

L'apéritif ....
L’ambiance est conviviale et Sophie Auconie s’emploie à maintenir la flamme de la solidarité autour du combat contre le fléau de tous les cancers. L’organisation de la journée est parfaite, les maires des communes d’accueil ont mis à disposition salles des fêtes et pots d’accueil. Le retour à Chambon et assuré par car.



Le groupe de randonneurs au pied du château
Quelques témoignages nous rappellent l’importance du dépistage et l’évidence d’un meilleur traitement lorsque la maladie est combattue le plus en amont de sa découverte.


La somme de 1 035 euros a été collectée lors de cette journée. Cela ira alimenter la recherche contre le cancer.
Merci aux randonneurs, merci aux donateurs.
Texte : Daniel Boyer
Photos : Annick Levesque et Daniel Boyer
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La mairie décorée aux couleurs d'octobre rose
Arrivée à la Guerche
Le châteaui de la Guerche
Remise des trophées à la préfecture d'Indre et Loire le 2 décembre

Le 27 octobre dernier nos deux Arcam participaient à la Marche Rose organisée par Sophie Auconie à Barrou.
Ce lundi 2 décembre, dans le cadre prestigieux de la salle des fêtes de la préfecture d'Indre et Loire, et en présence du préfet, Sophie Auconie clôturait l'édition 2024 de cette manifestation par la remise de trophées.
Elle remerciait l'ensemble des organisateurs des randonnées, les maires des communes traversées pour la qualité de leur accueil, et bien sûr les nombreux participants qui ont parcouru une partie des 272 km en 17 étapes.
Au cours de ce mois d'octobre c'est plus de 15 000 € qui ont été collectés.
Cette somme a été distribuée à différentes associations qui oeuvrent pour la lutte contre le cancer et en particulier le cancer du sein.


Maryse Pinet et Daniel Boyer représentaient l'Arcam qui s'est vue remettre un trophée réalisé par Michel Audiard artiste tourangeau.
