Activité de l'Arcam37 en 2021
Randonnées pédestres en juillet



















Photos : Michelle Favreau
Randonnées pédestres en août



















Randonnées pédestres en septembre












Randonnées pédestres en octobre
















Randonnées pédestres en novembre




















En-tête 1
Helvetica Light est une police aux lettres fines, facile à lire, et qui fonctionne sur la plupart des sites.
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Sortie à Paris – vendredi 10 décembre 2021
Visite-guidée des Passages Couverts du Sentier

Nous étions 41 participants pour cette nouvelle édition de notre journée parisienne, après l’année blanche 2020 liée à la pandémie.
Après une courte matinée de temps libre, 32 personnes se retrouvent au métro Réaumur-Sébastopol avec Monsieur Evremond Bac, notre guide habituel, pour un voyage dans les surprenants et dépaysants Passages Couverts du Sentier répartis sur trois quartiers différents : le quartier Montorgueil, le Sentier et le Faubourg St-Denis.
Les passages couverts :
Sur les 50 passages couverts parisiens percés entre 1820 et 1850, il n’en reste que 15, protégés et classés. Notre guide nous entraîne à la découverte de 7 d’entre eux, d’une grande diversité. Ces passages marquent une révolution dans les pratiques commerciales du Paris de la 1ère moitié du 19ème siècle : en reliant une rue à l’autre, ils permettent aux piétons de faire leurs achats en dehors des inconvénients de la ville et des intempéries. Leur caractéristique architecturale commune : la présence d’une verrière, avec fer et bois.
Au 3 rue de Palestro, le passage Bourg l’Abbé s’ouvre par une porte monumentale de 1855 flanquée de deux colonnes aux caryatides symbolisant l’une l’industrie, l’autre le commerce, et surmontée d’une ruche sculptée dans la pierre évoquant l’activité économique. A l’intérieur du passage, subsiste un des derniers ateliers d’artisans d’art : l’atelier d’ébénisterie Lulli.


Rue Saint-Denis, le passage du Grand Cerf, percé en 1825, à proximité de la station de diligence des Messageries Royales et d’une Hostellerie, est le plus intéressant, le plus haut (près de 12 m) et le plus lumineux, passage de la Capitale avec sa verrière filante. On remarque les traverses en hauteur permettant aux résidents de circuler au-dessus de l’entresol ; c’est actuellement un passage privé. Avant sa restauration en 1989, le passage du Grand Cerf abritait des commerces courants ; depuis, ce sont des commerces non franchisés, créateurs de mode, de design, articles de bonne qualité, mode « jeunes », lunettes « vintage » …





A proximité de la rue Montorgueil, entre la rue de Damiette, la rue des Forges en forme de coude et la place du Caire, notre guide évoque l’emplacement de l’ancienne grande « Cour des Miracles » - 1630/1667 – où officiait, sous Louis XIV, le lieutenant général de police De La Reynie, envoyant les femmes en institutions religieuses, les hommes en prison ou aux galères !
Sur l’ancien emplacement du couvent des Filles-Dieu décrété bien national après la Révolution, est percé en 1799 le plus ancien des passages, le passage du Caire, nom donné en référence à l’entrée de Bonaparte dans la capitale égyptienne en juillet 1798. Conçu comme un souk oriental, il est le témoignage de l’architecture « retour d’Egypte » : le passage offre une surprenante façade ornée de sculptures de la déesse Hator aux oreilles de vache, de hiéroglyphes fantaisistes et de colonnes à chapiteau en forme de lotus. Avant de devenir le cœur de l’industrie et du commerce de la confection, le passage et la rue du Caire furent au 19ème siècle un centre de fabrication de chapeaux de paille qui voisinait ave de nombreux ateliers d’imprimerie et de lithographie. Sous la verrière en partie restaurée, s’alignent encore quelques magasins de confection féminine en gros et à petits prix et surtout des ateliers de retouches.



Nous ressortons rue Saint-Denis pour entrer dans l’étroit passage du Ponceau, au plafond agrémenté de moulures.


Du passage Lemoine, succession de cours et d’étroits goulets évoquant les traboules lyonnaises, nous nous acheminons rue Blondel où notre guide nous fait remarquer une curiosité : une rare horloge à cloche, datant de 1825, qui rythmait la vente en gros et la vente au détail.

A la croisée de la rue Saint-Denis, du boulevard Saint-Denis et du boulevard de Bonne Nouvelle, s’élève la Porte Saint-Denis, arc de triomphe construit en 1672 par l’architecte François Blondel, à la gloire de Louis XIV, « Ludovico Magno ».



Dans ce quartier Saint-Denis, cosmopolite et bigarré, notre guide nous invite au voyage en nous faisant, découvrir « Little India » avec le passage du Prado, aux arceaux indo-pakistanais style art-déco,


et le passage Brady couvert par une verrière à deux pans et abritant des boutiques et restaurants indo-pakistanais, mauriciens et réunionnais d’où s’échappent des senteurs épicées

N’oublions pas enfin le privilège que nous a offert notre guide : l’entrée dans une grande « cantine » parisienne, temple de l’art nouveau « le Bouillon Julien », fondé en 1902 par Edouard Fournier, restaurant populaire proposant à l’orée du 20ème siècle des prix modiques, et très en vogue à l’heure actuelle. Dans ce superbe cadre 1900, nous admirons sur un mur une peinture en pâte de verre de l’actrice Sarah Bernhardt réalisée par Louis Trézel d’après des dessins d’Alphonse Mucha, le sol en mosaïque.




Ce parcours dans les 2ème et 10ème arrondissements de Paris nous a permis un voyage hors des sentiers battus de la Capitale. Il nous laissera en mémoire des découvertes insolites, originales voire exotiques.
Nous ne pouvions quitter Paris sans être éblouis par les traditionnelles illuminations des Champs-Elysées, de l’avenue Montaigne et de la Tour Eiffel.



Cours de cuisine novembre 2021
















Cours de cuisine Décembre 2021













ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ARCAM 37 du 23 novembre 2021
Si quelques interrogations avaient pu naître quant à la participation à cette Assemblée générale de reprise, la progression rapide des inscriptions les a vite balayées puisque les adhérents venus à l’hôtel Mercure pour célébrer le retour à une vie mise pendant trop longtemps entre parenthèses étaient aussi nombreux que les années passées.
Après un café d’accueil, la présidente, Maryse Pinet, a souhaité la bienvenue à tous avant de déclarer ouverte l’Assemblée qui s’est déroulée selon l’ordre établi : rapport moral, rapport financier, rapport des commissaires-vérificateurs, élection des administrateurs, élection des commissaires-vérificateurs, projets de sorties pour 2022.
Les quatre administrateurs sortants, Jean-Pierre Alix, Michel Enault, Jean-Pierre Pimbert et Maryse Pinet ont été réélus. Une administratrice sortante, Lydia Burszewski, n’a pas souhaité renouveler son mandat et a été remplacée par Patrice Denis, nouvellement élu.
Deux administrateurs nous ont malheureusement quittés cette année, Marie-Hélène Jaros et Jean-Louis Supiot, laissant deux postes à pourvoir.
Les commissaires-vérificateurs, Paul Albérola et Jean-Bernard Labro, ont été reconduits dans leur fonction.
Sont intervenus successivement : Jean-Louis Barbier, Président ARCAM 86, Patrice Mercereau, Vice-président CATP, Pascale Charpy-Moore, DRH CATP, Jacques Portier, Président des retraités MSA
Un apéritif servi debout donnant la possibilité à chacun de se joindre aux uns et aux autres a précédé un repas animé, le tout d’excellente qualité.
Une incontestable fête de retrouvailles pour les 86 participants, sans embrassades mais avec des visages joyeux attestant d’un plaisir qui n’était pas feint et augurant de prochains rendez-vous tout aussi réussis.
A très bientôt !
Texte : Micheline Tessier
Photos : Michelle Favreau











































