COURS DE CUISINE DU 4 MARS 2022













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Visite de la verrerie d'art d'Amboise le 5 avril 2022
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Nous étions 36, accueillis par Pierre GALLOU, l’artiste verrier, qui a pris plaisir à nous présenter son savoir-faire dans sa cave-atelier de Chargé près d’Amboise.
Le souffleur de verre nous a rappelé que sa matière première est issue de la fusion de la silice, principal constituant du sable, auquel est ajouté un « fondant » (soude, chaux, arsenic…) qui permet notamment d’abaisser la température de fusion à 1400/1500 ° au lieu de 1700 °.
Il existe une grande diversité de verre, selon les composants, les usages, les propriétés physiques ou chimiques de la matière etc… Le cristal est un verre particulier à forte teneur en oxyde de plomb et dont le « fondant » était le minium. L’usage du plomb est progressivement prohibé et les industriels développent des alternatives à ce produit hautement toxique.
La fusion de la silice permet d’obtenir une pate visqueuse comme du miel dans un four spécifique en fonctionnement permanent. Celui utilisé par Pierre GALLOU est prévu pour fonctionner sans interruption pendant 15 ans.
Avec sa canne, le souffleur prélève, dans le four de fusion, une quantité de matière à laquelle il donnera la forme de l’objet qu’il souhaite réaliser en soufflant et en façonnant soit à la main soit avec des outils. Les colorants utilisés par l’artiste se présentent sous trois aspects : solide sous forme de bâton, en grains ou en poudre.
La création d’une œuvre nécessite plusieurs étapes entre les passages réguliers dans un four de chauffe afin de maintenir la viscosité du verre tout au long du processus, l’ajout de colorants, les compléments éventuels de matière en fusion, le soufflage, le polissage. Sous nos yeux la réalisation d’un vase a nécessité plus d’une demi-heure de travail devant un public attentif et émerveillé. L’objet est ensuite passé dans un 3e four destiné à le « refroidir » lentement compte tenu des importants écarts de température auxquels il est soumis. Ainsi, pour contempler l’oeuvre achevée il faudra encore patienter près de 24 h.
Si les compétences d’un professionnel sont sanctionnées par un CAP ou un PB en 2 années d’étude, la pleine maitrise du savoir-faire nécessite au moins 10 années de pratique.
L’artiste verrier est un homme qui prend le temps.
Les 3 fours : au centre le four de fusion, à gauche le four de chauffe utilisé pendant le travail des pièces à réaliser, à droite le four de « refroidissement ».
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Le début du travail
L’ajout de colorants en poudre
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Un des nombreux passages au four pendant la réalisation de l’objet
Façonnage à la main (protégée par du papier journal humide)
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Un peu de gonflette
L’œuvre prend naissance
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Un nouveau coup d’air
Elargissement de l’ouverture
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La caresse finale
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L’œuvre achevée, avant sa période de refroidissement de près de 24 heures
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Un aperçu des talents de l’artiste
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COURS DE CUISINE DU 5 MAI 2022
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Visite des Chantiers de l’Atlantique et d’AIRBUS à Saint-Nazaire le 18 mai.i
Parfaitement organisée par Michel Énault, cette journée a permis à 35 participants de visiter ces fleurons de l’industrie de pointe française et européenne. Les 2 sites interdisant la prise de photos, ce compte rendu ne sera pas agrémenté d’image que vous pourrez néanmoins retrouver sur le site de la ville de Saint-Nazaire ou les sites des entreprises visitées.
Matin : les Chantiers de l'Atlantique
Nés en 1862, les Chantiers de l’Atlantique ont connu une histoire mouvementée. Au fil des différents propriétaires, des évolutions techniques, du déclin des grands paquebots et de leur renaissance avec le tourisme de croisière, les Chantiers ont eu à affronter les crises. Elles ont été nombreuses : sociales, économiques, politiques, capitalistiques. Mais les Chantiers ont su les surmonter et se hisser au plus haut niveau mondial de leur savoir-faire. Ils emploient 7 000 personnes dont 16% de femmes et 5 000 sous-traitants.
Aujourd’hui, les Chantiers se diversifient vers la construction d’éoliennes off-shore et d’énormes transformateurs chargés du transfert de l’électricité produite vers des postes de transmission et distribution à terre. Des projets sont en cours pour la propulsion éolienne des navires avec la solution « Solid sail ».
Mais c’est le cœur du métier qu’il nous est donné à voir ce mercredi 18 mai à travers la construction d’un navire de croisière géant : le MSC WORLD EUROPA qui sera livré à l’automne 2022. Il est le premier d’une classe de 4 paquebots qui suivront. D’une longueur de 333 m, capable d’emporter 9 000 passagers et membres d’équipage, il sera le 6e plus gros paquebot au monde.
Assemblage de 400 000 pièces, il est le fruit de 4 grandes étapes :
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l’armateur (la Compagnie MSC) qui nourrit son projet
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le Chantier naval (3 constructeurs principaux dans le monde, La France, l’Italie, l’Allemagne)
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le bureau d’études qui élabore les plans en concertation avec l’armateur
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la signature du contrat, point de départ de la construction (avec un acompte de 30%)
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le fournisseur de la matière première principale, la tôle : Arcelor-Mital
La genèse du navire, c’est un ensemble de 60 kilo-tonnes d’acier, étalés en morceaux de diverses formes sur les parcs à tôles répartis sur les 110 ha du site. Plusieurs navires sont construits en même temps : chaque élément de chaque navire est scrupuleusement identifié.
Les éléments sont préfabriqués en extérieur ou en atelier et assemblés pour donner forme progressivement à différents parties du navire sur les aires de pré-montage. Ces immenses modules sont ensuite réunis dans la cale de construction. Cette cale de 900 m de long est composée de 2 parties : la cale haute et la cale basse, le navire étant déplacé de la première à la seconde par la mise en eau. Les TGP (très grand portique) et THP (très haut portique) capables de soulever respectivement 1400 et 1000 tonnes permettent de déplacer les éléments constitutifs de la superstructure des navires.
Le gigantisme qui règne ici nous trompe sur la relativité des dimensions. Ainsi il nous fait considérer comme minuscules les cales sur lesquels le navire en cours de construction repose et qui pourtant font 2 m de hauteur.
Les travaux de superstructure achevés, la cale de construction est mise en eau et le bateau fera ses premiers essais de navigation avant de rejoindre la cale d’armement ou il recevra ses équipements intérieurs, notamment les cabines des passagers, la décoration, l’ameublement etc….
Le navire est maintenant pratiquement terminé. Il fera alors ses véritables essais en mer pendant une période de 4 jours avec une armada de 400 techniciens qui devront s’assurer que tout est parfait et que le transfert à l’armateur est possible. C’est la fin de l’histoire St Nazairienne du paquebot qui reçoit sa certification. La réception par l’armateur autorise le changement de pavillon et…. le paiement des 70% restant.
D’un coût de 700 millions à 1.5 Mrds d’euros, ce type de navire sera amorti en l’espace de 6 à 7 ans et aura une durée de vie de 30 à 35 ans.
Après-midi : visite d’AIRBUS
Issu de la coopération entre les avionneurs français, allemands et espagnols, AIRBUS est né en 2001 sous la forme d’une SAS qui a succédé à un consortium fondé à la fin des années 1960. C’est un fleuron de l’aéronautique mondiale et un exemple de réussite de coopération européenne.
Outre ses activités de production d’avions de ligne et d’hélicoptères, l’entreprise est active dans le domaine des programmes spatiaux. Airbus développe également une branche militaire, notamment avec l’A400 M.
AIRBUS emploi 130 000 personnes réparties dans ses usines en France, Allemagne, Espagne et Grande Bretagne principalement.
Le site de Saint-Nazaire, qui occupe 70 ha, fait suite à une ancienne activité aéronautique qui s’y était développée depuis 1923 autour des hydravions.
Près de 6 000 « compagnons » déploient leur activité sur l’assemblage de fuselages et complétion Système pour les pointes avant et tronçons centraux de toute la famille d'avion Airbus. Mais leur production se concentre principalement sur les A320. En effet, ce type d’avion moyen-courrier (100 à 200 passagers) connait un tel succès qu’il représente le tiers du carnet de commande de l’avionneur. Le succès de l’A320 est tel que plus de 15 000 commandes ont été enregistrées et 11 000 appareils livrés. Chaque mois, 53 avions A320 et ses variantes A319 et A321 sortent des chaines de montage d’AIRBUS.
Le site de Saint-Nazaire reçoit les « pointes avant » et les tronçons centraux sous forme de tube d’aluminium de 1,5 mm seulement d’épaisseur. Le module reçoit ses alignements de rivets qui réunissent les tronçons, la pose de hublots, l’isolation, l’installation des circuits des 4 fluides vitaux (eau, air, huile, carburant).
Le montage final de l’avion se fait à Toulouse ou à Hambourg par l’assemblage des divers éléments provenant, outre de Saint-Nazaire, d’Espagne ou de Grande Bretagne, transportés dans le « Béluga ».
Pour faire face à ses problématiques de recrutement, AIRBUS a créé son propre centre de formation sur le site.
Texte : Daniel Boyer


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SPECTACLE DE CABARET MUSIC-HALL
à Nazelles-Négron le 7 octobre 2022
Organisé par le Comité d’Animation de Pocé-sur-Cisse et donné au centre socio-culturel de Nazelles-Négron, un grand spectacle de Cabaret Music-Hall par la troupe La Belle Entrée, originaire de Vendée, était proposé à l’ARCAM.
Vingt-neuf personnes de l’amicale étaient présentes et ont assisté à une succession de très beaux numéros et tableaux : magie, sketchs, chanteur, chansonnier, danses (French Cancan, pays du monde, claquettes…).
La chorégraphie d’Isabelle, servie par de magnifiques costumes rehaussés de plumes et de strass, a enchanté la salle et c’est ravis que les participants se sont dirigés à la fin du spectacle vers le buffet pour terminer ce très agréable après-midi.
Une partie des bénéfices de la représentation sera remise à des œuvres caritatives pour la recherche médicale.
Texte : Micheline Tessier
Photos : Jean-Jacques Brochard
Cours de cuisine le 18 octobre 2022




Fish and chips de rouget petite salade et crème avocat revisitée





Médaillon filet mignon, caviar d'aubergine, croustillant de parmesan et pommes croustillants ail et thym

Tatin de mangues, mousse coco et citron vert
Photos : Michelle Favreau
Cours de cuisine du 2 décembre 2022
















Photos : Michelle Favreau
Sortie à Paris – vendredi 9 décembre 2022
Visite guidée du pittoresque quartier Mouffetard


38 participants pour cette journée et 34 personnes avec Monsieur Evremond Bac, pour une découverte du pittoresque quartier Mouffetard dans le 5ème arrondissement.
Le quartier Mouffetard, sur la rive gauche et sur le flanc Sud de la montagne Sainte-Geneviève, est un quartier ancien, très riche au plan patrimonial.
La rue Mouffetard, nommée « la Mouffe », pentue, étroite et sinueuse, est l’une des rues les plus anciennes de Paris (3è ou 4 è s). Longue de 650 m, elle descend en pente douce de la montagne Sainte-Geneviève vers l’église Saint-Médard et l’ancien pont sur la Bièvre recouverte au 19è s. Son nom pourrait venir de la déformation de l’ancien lieu-dit « Mont Cétard » ou Mont Fêtard, ou plus vraisemblablement du mot « mouffette » signifiant « exhalaison pestilentielle » au Moyen-Age (activités malodorantes, teinturerie…).
Au bas de cette rue, place Bernard Halpern et rue du marché des Patriarches autour d’une des 50 fontaines dont Sir Richard Wallace avait doté Paris après le siège de 1870 pour permettre aux Parisiens d’avoir accès à l’eau potable. Sur le socle de la fontaine en fonte, quatre Cariatides représentants quatre vertus – la bonté, la charité, la simplicité, la sobriété. Jusqu’en 1952, des gobelets étaient reliés par une chaînette à de petits anneaux qui furent retirés par mesure d’hygiène.


A l’angle des rues de Bazeilles, Mouffetard et Daubenton, une plaque pavée indique l’ancien lit de la Bièvre « ici confluaient les 2 bras de la rivière ».
L’église dédiée à Saint-Médard – une des reliques du Saint originaire de Picardie fut offerte à Paris au 9è s.- présente deux églises en une : la façade extérieure montre la partie la plus ancienne, de style gothique flamboyant du 15è s. alors qu’à l’intérieur, le chœur avec ses colonnes à cannelures est une extension du 18è s. Vitraux
Dans l’église, on remarque un tableau de Saint-Médard couronnant au 6ès. sa sœur comme 1ère rosière, jeune fille à qui il remet une couronne de roses pour sa conduite irréprochable, et dans une chapelle une statue de Sœur Rosalie avec sa cornette – la Mère Térésa du 19è s. hommage à son action auprès des malheureux.





Sur la façade du n° 122, une ancienne enseigne « A la Bonne Source » est peinte en relief. Les Parisiens bénéficiaient là d’une bonne eau, par opposition à l’eau de la Seine par laquelle se propageaient de nombreuses épidémies.
Au 16è s. ces enseignes permettaient de se diriger dans la ville car il n’y avait pas de numéros de rues.


Derrière l’église Saint-Médard un portail de style néo-classique menait au cimetière St-Médard qui fut le théâtre au 18è s. du curieux épisode des Convulsionnaires, opposition des Jansénistes et des Jésuites, guérisons miraculeuses, transes mystico-religieuses se manifestant chez les fidèles par des convulsions, condamnation du Pape… L’accès au cimetière fut muré en 1732.
Square Vernemouze (poète auvergnat), de beaux immeubles 1930 en pierres de taille et briques.
Au 68 rue Lhomond, derrière un portail vert, on aperçoit un petit parc privé et on devine une maison de maître très ancienne où Balzac aurait pu écrire « le Père Goriot ».



De la place Lucien Herr, vue sur l’église Notre-Dame du Mont, en haut de la Montagne Sainte-Geneviève et on rejoint la rue du Pot de fer avec ses plaques gravées dans la pierre.

Au 33 rue Lhomond, évocation du Couvent de Sainte-Aure - où avant la Révolution, les religieuses éduquaient les jeunes filles à fort tempérament – devenu la Résidence du Panthéon en 1975. Juliette Drouet y aurait habité et aurait inspiré Victor Hugo pour un épisode des Misérables.


A l’angle de la rue Lhomond et de la rue du Pot de fer, vestige d’une ancienne herse que les religieuses faisaient fermer le soir à cause de l’insécurité due au cimetière voisin mal fréquenté.
Au 30 rue Lhomond, une grande porte cochère cache la plus grande maison religieuse en activité sur la montagne Ste-Geneviève : la maison-Mère de la Congrégation du Saint-Esprit, fondée au début du 18è, héberge aujourd’hui 30 religieux en permanence – les Spiritains - et est dotée d’une belle chapelle de style néo-baroque .

Porte cochère

bas-relief exécuté par François Duret représentant la prédication et le baptême des missionnaires en Afrique
Rue Amyot début de l’urbanisation au 19è s. Notre guide évoque la « légende du puits qui parle » -, on arrive sur une petite place qui offre une jolie vue sur le Panthéon.


En haut de la rue Mouffetard : c’est la place de la Contrescarpe avec ses façades anciennes (Epicerie, « la maison de la Pomme de Pin », un ancien cabaret), aux multiples cafés-restaurants, brasseries, bars…


La présentation de l’une des 14 fontaines de la rive gauche qui recevait le surplus des eaux, avec des fenêtres à barreaux pour éviter le vol de l’eau.

Notre périple se termine par l’entrée dans le petit parc de l’Hôtel des Grandes Ecoles, à l’origine destiné aux étudiants de province, logés à bon prix, 75 rue du Cardinal Lemoine.

N’oublions pas sur le lieu de l’actuelle librairie peinte en rouge rue Mouffetard, l’insolite histoire de la « Maison du Trésor » : plus de 3000 pièces d’or datant de Louis XV trouvées par des ouvriers dans un mur lors de la démolition d’un immeuble en 1938, avec un testament rédigé au 18è par Louis Nivelle, de la Chancellerie de Paris, pour sa fille qui ne verra jamais le magot. Décision de justice en 1949 avec partage du trésor en 3 parts : les découvreurs, la Ville de Paris, les héritiers de la fille Nivelle.


Pas de sortie à Paris en décembre sans admirer les illuminations : le Panthéon, les traditionnels Champs-Élysées

Texte : Dominique Fichet
Photos : Michelle Favreau