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Galette

Galette des rois salle du Clos Neuf
à Joué-lès-Tours le 20 janvier 2023

 

Cette année encore, c’est à la salle du Clos Neuf qu’ont été fêtés les Rois.

 

Après un apéritif accompagné de toasts, 95 convives ont apprécié un excellent repas servi par « UN Arôme 2 Chefs » sur des tables très joliment décorées par Les Filles du conseil d’administration.

 

Tradition tradition : annonce des activités prévues pour 2023, loterie, photos des reines et rois, tout s’est parfaitement déroulé dans une ambiance conviviale et joyeuse.

 

D’autres manifestations auront lieu cette année avant de savoir qui seront les heureux élus de 2024…

 

Texte Micheline Tessier

Photos Michelle Favreau

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Cuisine Février

Cours de cuisine  du 24 février    2023

Photos : Michelle Favreau

Tri

Visite du centre de tri de la Riche le 8 mars 2023

34 personnes ont visité ce site en deux groupes. Ce centre est ouvert depuis 20 ans avec des machines maintenant vieilles, il est ouvert du lundi au vendredi de 4 h 30 à 20 h 30 et ferme une journée par mois pour la maintenance.

Le site regroupe 5 infrastructures : la déchetterie, le dépôt des camions de collecte, le centre de transfert des ordures ménagères, le centre de tri des déchets (celui que nous avons visité) et la station d’épuration des eaux usées.

 Le bâtiment appartient à Tours métropole val de Loire, il est géré par l’entreprise PAPREC qui ne trie que les poubelles jaunes des 300.000 personnes de la métropole de Tours.

Il sera remplacé le 1er janvier 2024 par le nouveau centre de tri à Parçay-Meslay qui regroupera le département d’Indre-et-Loire ainsi que plusieurs collectiviés du Loir et-Cher et de la Sarthe pour 1.000.000 d’habitants.

Le bâtiment de La Riche servira alors de hangar de stockage servant à de gros camions qui viendront chercher les déchets pour les emmener à Parçay-Meslay. Le coût de ce nouveau centre est de 40 millions d’euros.

La collecte de la poubelle jaune a évolué : tous les emballages et les papiers se trient sans exception.

Lorsque les camions arrivent, ils sont pesés. 365 tonnes de déchets arrivent chaque semaine.

Les déchets sont déversés et ensuite ramassés par un chargeur qui les met dans la trémie d’alimentation.  Les déchets arrivent alors dans un tambour cylindre appelé crible balistique avec des trous de 20 centimètres qui permettent d’éliminer les petits déchets.

Chaque tapis est doté de faisceaux lumineux optiques qui permettent de trier les déchets par catégories. Après chaque tri, un contrôle manuel est effectué, ces personnes dénommées « valoristes » sont équipées de gants, de lunettes et de casques anti bruit. Elles travaillent durant 2 heures et font une pause et il y a des rotations dans les postes de travail. 4 % d’erreur est toléré.

Silos et logettes sont donc approvisionnés par catégories de déchet, et le compacteur presse en balles (les balles de papiers et cartons sont stockées à l’intérieur du bâtiment).

Ce tri rapporte 4 millions d’euros grâce :

- à la vente des balles à des papeteries, des cartonneries et des cimenteries par exemple (principalement en France et pour l’aluminium en Espagne et en Belgique).

- l’éco organisme qui impose aux entreprises qui vendent des produits emballés une redevance qu’elles règlent au centre de tri.

Pour information :

  • petits appareils ménagers, bidons de tous les produits dangereux, jouets plastiques vont  à la déchetterie (cette liste est incomplète bien sûr) ;

  • sopalin, papiers kleenex, tous déchets emballages et papiers de moins de 5 centimètres dans la poubelle noire.

En conclusion : il faut faire le moins de déchets possibles, privilégier les composteurs individuels ou collectifs pour des immeubles. On a évoqué l’enfouissement, l’incinération qui ne sont pas des solutions à long terme.

Cette visite a été très instructive et permet d’améliorer notre tri personnel.

Texte : Sylvie Mégnoux

Photos : Daniel Mégnoux

Pour en savoir plus, cliquer sur le lien ci-dessous. C'est le film présenté lors de la visite: 

Durée du film 5 mn

Théâtre

Théâtre  Rilly-sur-Vienne le 24    mars 2023

PIÈCE DE THÉÂTRE « Parle-moi d’Amour » 

 

La première comédie de Philippe Claudel  - romancier, scénariste, metteur en scène, cinéaste, dramaturge - avait pour thème le couple. Que dire de plus sur cette pièce que ce qui a été déjà très justement écrit :

 

« Pendant une heure et demie « Elle » et « Lui » se disent tout, sans détours. Trente ans se déversent avec une cruauté hilarante et une brillante provocation…

« Elle », fine, vive et imaginative et « Lui » empreint de froideur élégante et d’hypocrisie, se disputent sans relâche, comme des virtuoses, au rythme soutenu des bons mots qui fusent.

Ce qui se dit dans « Parle-moi d’amour » de la veulerie, de l’hypocrisie de ces bourgeois de gauche, de la bassesse des dirigeants, de nos menus arrangements pour ne pas vivre seul et pour supporter l’autre est hélas toujours vrai : on peut faire rire de nos mœurs intimes et sociales, mais on ne parviendra jamais à les corriger.

Un cri amoureux, un coup de poing tendre, une danse à deux… pour une scène

 de ménage entrée dans les annales du rire et de la fantaisie ».

 

Jouée avec brio et parfois force par notre ancien collègue Patrice Denis et sa partenaire Christine Amirault, la prestation, à l’unanimité, a ravi la salle.

 

Un bien sympathique pot au cours duquel les deux comédiens se sont mêlés a été offert à l’issue de la représentation à laquelle 109 personnes avaient assisté.

 

Les revoir un jour et avec grand plaisir dans une autre pièce ? Cela semble possible car Patrice l’a affirmé, il restera. Washington Washington Washington, avec ou sans bagage, il n’ira pas !

 

 

Texte Micheline Tessier

Photos du site https://comediensansbagage.com  

Jardin de Rabelais

Visite Le Jardin de  Rabelais   2023 le 25 avril 2023

Un groupe de 20 personnes de l’ARCAM 37 a été accueilli par Pascal Delahaye, créateur en 1989 et Président du Jardin de Rabelais. Il nous a présenté et fait visiter l’entreprise familiale.

Au cours des années, Pascal Delahaye a été rejoint par son épouse en 2009, en 2010 par son neveu aujourd’hui Directeur de l’entreprise, puis par sa fille en 2018 et son fils en 2020.

Le Jardin de Rabelais emploie 400 personnes et s’étend sur trois sites, l’un sur la commune d’Avoine et les deux autres, les principaux, sur la commune de Savigny-en-Véron, pour une surface totale de 20 ha. La production est de 4 600 tonnes de tomates par an.

La production principale est la tomate cerise produite dans des serres XXL ultra-modernes de 7 m de haut. Les pieds de tomates hauts de 40 cm plantés dans un substrat de laine de roche croissent sous forme de lianes qui atteignent 14 m en fin de production. La cueillette se fait tous les 5 jours.

Les serres isolées de la vie extérieure ont un climat surveillé constamment  pour l’hygrométrie et la température afin d’éviter les maladies. Aucun pesticide de synthèse n’est utilisé, du plant à l’assiette. La pollinisation se fait à l’aide de bourdons.

La visite s’est terminée dans les locaux de conditionnement en vue de la livraison pour les grandes surfaces principalement françaises.

Le groupe a apprécié cette visite surprenante par sa technique et la recherche de qualité des produits.

Merci à Pascal Delahaye pour sa gentillesse de nous avoir reçus

Texte : Michel Énault

Photos : Micheline Tessier, Alain Plessis

Cuisine mai

Panna cotta au parmesan et origan, tomates cerises confites au caramel

Gigot d'agneau rôti à la sonde, tian de légumes, graines de semoule, tomates confites et fèves, crème d'asperges.

Tarte aux fraises revisitée

Cours de cuisine  du 9  mai    2023

Photos : Michelle Favreau

Valencay

Visite du château de Valencay

et le musée Matra à Romorantin le 12 mai 2023

Nous étions 43 au départ de Tours pour Valençay-Romorantin en ce vendredi 12 mai 2023.

Une météo clémente nous a permis de profiter pleinement de cette journée en 2 temps : visite du château de Valençay le matin et du musée Matra de Romorantin l’après-midi.

Compte tenu de notre nombre de participants, 2 groupes sont constitués pour les visites alternatives du château et du parc.

Le parc, étendu sur une quarantaine d’hectares, comprend quelques parterres à la française, sur lesquels sont intervenus les frères Bühler créateurs du jardin des Prébendes à Tours, des prairies et une partie boisée. Un bel ensemble de caves et grottes agrémente le coteau qui domine la petite rivière le Nahon. Une ancienne glacière existe toujours dans le parc.

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Le château est établi sur l’emplacement de constructions successives qui remontent à l’époque gallo-romaine. La famille d’Estampes, propriétaire de 1451 à 1747, sera le grand constructeur de Valençay. L’aile la plus ancienne est contemporaine de l’époque de construction du château de Chambord. Elle s’appuie sur une tour ronde seul élément conservé du château du 12e. La configuration actuelle de l’ensemble architectural sera finalisée au 18e par Philippe-Charles Legendre de Villemorien, fermier général (collecteur des impôts) qui fera construire la tour neuve au sud, démolir les communs qui fermaient la cour d’honneur à l’est et entreprendra de grandes restaurations.

Mais celui auquel le château de Valençay doit sa notoriété est évidemment Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, le célèbre ministre des relations extérieures qui aura servi (et trahi) tous les régimes du Consulat à Charles X, défenseur éminent des intérêts de la France au Congrès de Vienne. Artisan majeur de ce Congrès auquel il n’était initialement pas invité, il aura été à l’origine d’un siècle de paix en Europe (1814-1914) exception faite du conflit franco-prussien de 1870.

S’il n’y fit pas de grands travaux extérieurs, Talleyrand apportera quelques modifications intérieures, notamment l’escalier d’honneur, afin de rendre l’habitation plus confortable. Le château sera la prison dorée des Princes d’Espagne de 1808 à 1813, et abritera pendant la seconde guerre mondiale la statuaire antique du musée du Louvre (Vénus de Milo, Victoire de Samothrace entre autres).

Depuis 1979 le domaine est la propriété d’une association regroupant entre autres la commune de Valençay et le département de l’Indre. Meublé et agrémenté d’objets personnels de Talleyrand (notamment sa chaussure orthopédique), Il reçoit autour de 90 000 visiteurs annuels.

Après un très bon repas au restaurant le Vin’lençay, l’après-midi était consacré à la visite du musée Matra de Romorantin.

MATRA (Mécanique-Aviation-TRAction) est à l’origine une entreprise d’armement. A partir de 1964 elle se diversifie dans l’automobile en rachetant les automobiles Bonnet.

Sous l’impulsion de Jean Luc Lagardère, Matra va se forger en moins de dix ans l’un des plus beaux palmarès du sport automobile mondial. De la première victoire à Reims acquise par Jean-Pierre Beltoise en 1965, jusqu’au troisième succès consécutif aux 24 heures du Mans en 1974, Matra-Sports va engranger quelques 124 victoires. Le double titre de champion du monde pilote (Stewart) et constructeur, obtenu en Formule 1 dès 1969, comme l’autre titre mondial décroché en endurance (1973) contribuent à la renommée d’une écurie hors normes.

Matra automobile connaitra un réel succès avec le novateur Espace commercialisé par Renault. Mais l’échec de l’Avantime entrainera sa disparition en juin 2003.

Le musée présente une exposition temporaire de voitures anglaises. Des marques luxueuses comme Rolls Royce ou Jaguar aux mythiques Austin, MG ou Triumph, en passant par les sportives Aston Martin ou McLaren, sont exposées donnant un aperçu de la passion des britanniques pour l’automobile.

Les collections permanentes du musée présentent bien entendu l’ensemble des modèles phares du constructeur :

La DJET, la M530, la Bagheera, la Rancho, la Murena, l’Espace et l’Avantime.

Une belle collection de véhicule F1, F2 et F3 pilotées par des noms prestigieux tels que Pescarolo, Beltoise, Stewart, Servoz-Gavin, Larousse font la fierté du musée qui, avec des prototypes et concept-cars présente ainsi environ 70 véhicules.

Mais nous n’aurons pas vu la MS 670 qui avait permis à Henri Pescarolo et à Matra de réussir l’exploit en remportant les 24 heures du Mans en 1972. Elle a été vendue le 5 février 2021 pour 5 millions d’euro.

Merci aux organisateurs de cette belle journée : Jean-Pierre Pimbert et Michelle Favreau avec la collaboration de Michel Énault et Patrice Denis.

Texte : Daniel Boyer

Photos : Michelle Favreau

Cuisine octobre

Cours de cuisine  du 20 octobre  2023

 Trilogie autour du saumon

 Filets rôtis de rouget, confit de         poireaux, sauce nantaise et  potimarron grillé.

Gros chou mousse vanillée, cœur praliné et figue

Photos : Michelle Favreau

35 ans

35 ans ! 35 ans déjà !

C’est un bel anniversaire que l’ARCAM célébrait ce mardi 14 novembre 2023 au cabaret « Chez Nello, La Belle Vie ».

94 adhérents s’étaient donné rendez-vous dans ce lieu mythique de la scène tourangelle pour fêter l’évènement. L’occasion de se remémorer 35 années de partage et d’amitié entre les adhérents.

La journée commence par un apéritif qui permet de se retrouver, d’échanger, de prendre des nouvelles des uns et des autres. Certains sont venus de loin spécialement pour cette rencontre. C’est un moment de convivialité très apprécié avant que la présidente Maryse Pinet n’évoque les grands moments qui ont marqué l’amicale. Elle remercie chaleureusement les participants et particulièrement Gérard Denoë, président de la Caisse Locale de Vouvray qui représente la Caisse Régionale, en rappelant que celle-ci a gratifié l’Amicale d’une subvention exceptionnelle pour cet anniversaire.

La projection d’un film réalisé par Alain Plessis permet de revivre en images les grandes étapes de notre Amicale depuis sa création. Eh oui, il s’en est passé des évènements : des voyages, des visites, des spectacles, des escapades parisiennes, des randonnées pédestres ou cyclistes, des cours de cuisine. Et, bien sûr, les activités communes avec nos amis Poitevins : visites de villes, de monuments, randonnées, sorties découvertes.

Le repas va débuter, mais déjà Nello « ambiance » la salle et sollicite la participation de tous à l’animation. Bon public, les convives réagissent immédiatement et le ton est donné : la journée sera placée sous le signe de l’amitié, du partage, de la joie de vivre, autant de valeurs qui inspirent la vie de Nello. Il y a du Chaplin dans ce personnage généreux qui sait être touchant et nous conduire dans son univers avec émotion, humour, fantaisie.

Déjà le repas touche à sa fin, entrecoupé des interventions du maître de cérémonie qui veille malicieusement à maintenir la bonne humeur au beau fixe. Le ton est cabotin, l’humour parfois leste mais toujours empreint de sensibilité.  Le spectacle va commencer.

C’est un enchaînement de tableaux qui mêlent parodie,  humour,  dérision, tendresse. Mais aussi performance physique. Les artistes sont souriants et talentueux. Ils nous offrent un spectacle qui sait surprendre, interroger, voir provoquer.

Les numéros se succèdent avec naturel et professionnalisme. La scène avec le coffre et les perles est un grand moment de burlesque. L’humour y est un brin coquin, le public est conquis. Ce public d’ailleurs il faut l’associer encore davantage. Alors Jean-Pierre Pimbert est embarqué sur la scène. Sur le rideau derrière lequel il a disparu, les ombres chinoises nous suggèrent qu’il est en train de vivre des instants qu’il n’imaginait pas. C’est aussi Alain Plessis qui se laissera surprendre par une situation à laquelle son épouse ne s’attendait pas.

Le spectacle est terminé, mais Nello ne nous lâche pas facilement. La séparation doit se faire en douceur, en poésie. Encore quelques facéties avant de prendre le temps d’échanger avec chacun. L’artiste ne se travestit pas.

Un 35ème anniversaire qui laissera à tous de très beaux souvenirs.

Texte : Daniel Boyer

Photos : Alain Plessis

Paris

Sortie à Paris - mardi 12 décembre 2023

Visite guidée des Arènes de Lutèce et de la Grande Mosquée de Paris

26 personnes ont participé à notre traditionnelle journée parisienne dont 19 ont suivi notre guide habituel, Monsieur Evremond Bac pour une découverte, dans le 5ème arrondissement, des Arènes de Lutèce et de la Grande Mosquée de Paris.

Les Arènes de Lutèce, entre la rue Monge et la place Jussieu, seul vestige parisien important de l’époque romaine après Cluny est le 2ème site de la Gaule Romaine après Nîmes.

C’était, au 2ème siècle, un « amphithéâtre à scène » sur un versant de la Montagne Sainte-Geneviève : imaginons les représentations théâtrales sur la scène, et dans l’arène, les combats de gladiateurs, et les courses des chars « déboulant » par le vomitoir…

Les gradins pouvaient accueillir 10 000 spectateurs.

Ce site a fonctionné jusqu’en 285, fin du Bas-Empire qui voit la destruction de Lutèce par les Barbares.

Les arènes sont découvertes en 1869, ensevelies sous un amas de terre, au moment des grands travaux d’Haussmann sur le tracé de la future rue Monge, mais un tiers de l’ancien site est alors détruit.

C’est l’intervention de Victor Hugo et Victor Deruy, avec le financement du Docteur Capitan, qui permet la réalisation de fouilles et des travaux de restauration entre 1883 et 1918.

Les pierres d’origine sont exposées au musée de Cluny.

Site actuel très paisible : jeux pour enfants et terrain de sport.

Quelques minutes de marche…, nous arrivons rue du Puits de l’Ermite devant la Grande Mosquée de Paris, construite dans le style hispano-mauresque avec un minaret de 33 mètres de haut en forme de tour carrée.

Le Président Edouard Herriot propose de construire une mosquée à Paris au lendemain de la Grande Guerre pour rendre hommage aux nombreux morts de confession musulmane qui ont combattu pour la France. 

La mosquée, construite entre 1922 et 1926 sur un des terrains de la ville de Paris, est officiellement inaugurée le 15/07/1926 en présence du sultan du Maroc, du 1er recteur Ben Ghabrit, du Maréchal Lyautey (ex-gouverneur général du Maroc), du Président Gaston Doumergue : « la République protège toutes les croyances et la nation n’oublie aucun de ses enfants tombés au champ d’honneur. A tous Français d’origine, Français de cœur et Français par le sang versé, elle exprime le même respect, la même reconnaissance ».

La Grande Mosquée de Paris, de style mauresque, s’inspire de la mosquée el-Qaraouiyyîn de Fès au Maroc.

Elle est implantée dans un ensemble de cours et jardins, le principal, le jardin d’Eden de style andalou, est agrémenté de fontaines, de petits canaux, d’une végétation luxuriante dont cinq palmiers symbolisant les cinq piliers de l’islam

Elle comporte trois secteurs :

La partie intellectuelle, lieu d’enseignement et d’érudition (institut Franco-Musulman), une salle de conférences et des bibliothèques : bibliothèque historique richement meublée : vitrine de style persan, miroir, don du Shah d’Iran.

La partie religieuse se compose d’un minaret dont la flèche comporte 3 bulbes qui symboliseraient Adam – corps, âme, esprit, d’un grand patio central, cœur de la mosquée, et d’une salle de prière réservée aux hommes, dotée d’un très beau décor en bois de cèdre tandis que la décoration des coupoles est l’œuvre d’artisans marocains.

Patio à la décoration riche et colorée (couleurs de l’islam : bleu, blanc, noir, vert, ocre), dentelle de stuc, mur de céramiques - les zelliges –, écritures coufiques (versets du coran)

Représentation d’une des portes de la mosquée de Fès, en cèdre sculpté

La partie commerciale : restaurant, salon de thé – nous avons pu apprécier le thé à la menthe accompagné de cornes de gazelle -, et un hammam réservé aux femmes.

De l’exposé de notre guide sur l’islam, nous retiendrons les points suivants :

L’Islam implique la soumission à la loi de Dieu, « il n’y a de Dieu que Dieu et Mahomet est son prophète »

Les 5 piliers de l’Islam : profession de foi (Shahada), cinq prières quotidiennes, Zakât (aumone légale), jeûne (mois du Ramadan), pèlerinage à La Mecque.

Trois obédiences : les Sunnites, majoritaires, les Chiites, les confréries mystiques, tous musulmans.

Le groupe

Et, pour clore cette journée, le détour incontournable par les Champs-Elysées illuminés.

Texte : Dominique Fichet

Photos : Daniel Boyer

Cuisine décembre

Cours de cuisine  du 15 décembre  2023

Grosses gambas en 2 et petits légumes rôtis

 Pavé de veau Rossini crème de truffe, pommes de terre sarladaise

Gros macaron chocolat framboise fruits rouges

Photos : Michelle Favreau

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