Randonnées pédestres de l'Arcam 86 en 2024
Nous avions rendez-vous à Jazeneuil pour nos marches avec repas ce jeudi 18 janvier. Aurions-nous de la pluie comme les jours précédents ? ou du verglas ? 7 personnes inscrites avaient déjà annulé leur participation à la marche. Malgré tout, nous nous sommes retrouvés 21 participants à la maison des Assoc’s mise à notre disposition par la mairie de Jazeneuil pour le traditionnel café d’accueil.
Après discussion, il a été décidé de ne faire qu’une seule marche, la longue aurait été rendue difficile avec la pluie des derniers jours.
Sous la conduite de Michel et Maryse, nous voilà donc partis découvrir la fontaine de Mélusine dans laquelle Jean-Jacques va repêcher deux magnifiques salamandres. Puis, après une montée un peu abrupte, nous avons cheminé jusqu’au pont de Moutgoulin que nous avons traversé avec précaution, les planches étant bien glissantes et la Vonne en dessous bien virulente. Nos pas nous ont ensuite conduits devant le Four à Chaux construit en 1880 et qui est resté en service jusqu’en 1946.Après avoir croisé des baudets du Poitou et des lamas, nous avons fini notre marche bon enfant de 8 km en faisant le tour de Jazeneuil, charmante petite bourgade rurale. De là nous avons repris nos voitures pour aller retrouver nos amis non marcheurs au Bistroquet de Lusignan et y déjeuner à 36 !
14 heures ! Le temps est magnifique, le ciel bleu « d'Azzuro », après l'arrivée de quelques retardataires (il ya plusieurs parkings dans le bois) , une quinzaine de participants sont dans les starting-blocks sur le parking de la salle de Givray à Ligugé.
Nous retrouvons avec plaisir Jacques Savin (ARLCL) et son épouse, absents depuis longtemps de nos sorties.
Nous prenons le chemin bordant la grande pelouse de Givray, pour nous diriger vers le bourg de Ligugé, en escaladant l'escalier qui permet de nous retrouver au-dessus du cimetière pour admirer la vallée du Clain et le panorama vers Smarves.
Notre groupe passe, ensuite, en surplomb la jolie maison de style orientale, ayant appartenue à l'écrivain J.K Huysmans (la rue porte son nom).
Ensuite cela devient plus sportif avec la montée très raide de la rue de la Chaîne, permettant de découvrir un nouveau panorama sur Ligugé, son église et son abbaye. Malheureusement nos amis du LCL sont obligés de nous quitter car leur santé est encore fragile, mais ils espèrent nous rejoindre plus longtemps une autre fois;
Passage devant le Gymnase J-P Gomez, autre personnalité locale, dans le domaine de l'athlétisme, avant d'atteindre l’Imprimerie Aubinn.
Après ce petit périple urbain, nous regagnons le couvert du bois du Moureau puis la forêt de Ligugé avec la traversée de la route très passagère de Saint Benoît à Ligugé. L'obstacle franchi par toute la troupe, nous atteignons par l'allée des Dolines, la Vallée des Merveilles et la rude descente du Gripet menant à la Faravelle. La petite barque à chaîne ne nous emmènera pas sur l'autre rive du côté Saint Benoît: le Clain est trop vigoureux cet après-midi.
Nous nous contentons de suivre la rivière sur un sentier très humide, bourbeux par endroit et même carrément inondé là où la berge est très basse.
Enfin nous remontons par notre chemin de départ vers le centre de Givray, en admirant les magnifiques cèdres à multiples troncs.
Obligation de secouer nos chaussures en regagnant nos voitures, car la terre de Givray est de bonne amitié, elle a bien collé à nos semelles: le soleil de ce bel après-midi n'a pas encore asséché les chemins.
Prochain rendez-vous est déjà pris à Vernon, le Jeudi 6 février pour une nouvelle aventure.
9 h, nous voilà une quarantaine de marcheurs réunis autour du traditionnel café d’accueil avant de nous séparer en 2 groupes, l’un de 20 personnes pour la marche de 12 km et l’autre de 21 personnes pour la marche de 5,5 kms autour de Vernon.
Jean-Louis, en retard à la suite d’un rendez-vous, rejoint la grande marche à marche forcée.
La bonne humeur est au rendez-vous pour affronter la boue ou l’eau stagnante dans divers chemins, mais la succession de champs, de bois, de vignes nous fait oublier ces petits désagréments.
Des chiens de chasse à courre nous saluent par leurs aboiements. Quémandent-ils une caresse ou le droit de sortir de leur enclos ? A chacun son interprétation !
Et nous voilà dans les bois de Vernon, les branches sont encore nues de feuilles,… en revanche, les forestiers sont au travail et il nous faut enjamber les troncs d’arbres abattus.
La petite randonnée terminée 9 marcheurs désireux d’en faire plus ont poursuivi sur un autre chemin et ont ajouté 3 kms à leur compteur.
Puis tout le monde s’est retrouvé au restaurant « la table de Vernon » pour déguster une carbonade flamande et un sublime tiramisu, le tout fait maison !
Ce sont 27 marcheur(euse)s qui se sont retrouvés le 15 février par un bel après-midi ensoleillé au Stade de Migné-Auxances pour une randonnée d’environ 8 km.
Après avoir traversé la cité des Erables, nous avons parcouru le chemin qui mène au Pont de Verneuil, puis nous avons longé la rivière Auxance qui traverse la commune de part en part en décrivant de nombreux méandres, elle y faisait tourner une dizaine de roues de moulin.
Après avoir traversé la rue principale nous avons grimpé la rue de Sigon d’où l’on peut voir le château qui est aujourd’hui occupé par des Carmélites, il est fermé à la visite. La partie la plus ancienne est le donjon qui fut reconstruit sous Louis XI. Nous sommes ensuite arrivés sur la place de Migné où il y avait autrefois un lavoir et un moulin où l’on faisait de la farine.
Une petite anecdote : sur la place se trouve le monument aux morts qui est surmonté d’un énorme coq en pierre, à la dernière guerre à l’approche des Allemands ce coq fut démonté pour être muré sous l’escalier de la mairie, mais, surprise,à son retour sur le monument il lui manquait une aile ?
Nous sommes arrivés devant l’église Sainte Croix qui doit son nom à l’apparition d’une Croix Miraculeuse dans le ciel en 1826. Quelques-uns sont entrés pour admirer à l’intérieur les fresques peintes par Marie Baranger (artiste peintre qui a consacré sa vie à la peinture et à l’expression sacrée), de très beaux vitraux, un retable monumental et un chemin de croix en céramique.
Puis nous avons rejoint le Stade par la rue de la Péninguette et les petites ruelles. Cet après midi s’est déroulée dans la bonne humeur.
C’est avec beaucoup d’angoisse sur les conditions météo – pluie la veille, la nuit et au petit matin-que les organisateurs Catherine Raude Godard et son conjoint Philippe, ainsi que Marc et Odile Der Mickaelian ont accueillis à partir de 8h30 les 36 participants aux marches sur le parking de la Fontaine de Ringère, sur la D12 après Quinçay en direction de Vouille.
Mais Ô miracle, la pluie a cessé et le soleil a montré son nez dans la matinée. Après avoir pris quelques forces avec un café et un morceau de gâteau ou fruits secs, les deux groupes s’élancent ensemble, derrière la Fontaine de Ringère, par la forêt pour rejoindre le hameau de Ringère, puis traverser la D12 vers Bois Fremin en longeant l’Auxances qui déborde pour atteindre Masseuil et son château. Durant cette marche les deux groupes se sont séparés, et si le petit groupe rejoint Le Vivier et retrouve la Fontaine de Ringère par la forêt après 6,5kms de marche, le grand groupe par contre traverse Masseuil et rejoint par une petite route à travers champs Le Grillas et revient par la forêt à la Fontaine -pour se nettoyer les pieds un peu boueux -après une marche remaniée à cause des intempéries de 10,5kms
45 personnes ont pris plaisir à se retrouver autour d’une très bonne paella au restaurant « Le Cheval Blanc » à Vouillé à partir de 12h15. La table, c'est l'endroit de détente et de convivialité par excellence
Jeudi dernier, 24 marcheurs très motivés se sont retrouvés sur le parking de la Hune à St Benoit.
Nous sommes partis sous un beau soleil pour une sympathique promenade de 9km autour de St Benoit, où chacun a pu « tomber » la veste à cause de la chaleur.
Après un départ perturbé par un accident sur la rocade, nous avons contourné les nouvelles cités derrière le Grand Large, pour rejoindre Fontarnaud, Gennebry et le Petit St Benoit. Nous avons alors pu regagner le bourg par la route qui longe quelques jardins au bord des étangs.
Un arrêt au dortoir des Moines nous a permis d’admirer des expositions originales et de flâner un peu. Puis nous sommes remontés sur le parking de la Hune par un petit chemin.
La chance est avec nous ce vendredi matin, le temps est doux sans pluie pour ce rendez-vous des marcheurs au centre bourg de Lavausseau, parking de la place de la commanderie. 2 circuits : - le plus grand de 11,8 kms avec 18 marcheurs mené par Pascal Popinet et Marc Der Mickaelian, a montré quelques difficultés avec des passages très boueux - le plus petit, raccourci à 5,5 kms car certains chemins sont impraticables, avec 16 marcheurs, mené par Annie Popinet et Martine Bernard.
Le repas a été pris dans une bonne ambiance à l’auberge de la Tannerie pour 43 personnes
Départ à l’air de repos au coeur de la Forêt le 18 avril à 14H30. Une douzaine de personnes étaient présentes. La météo fraiche mais ensoleillée a permis de faire un parcours comme prévu, d’environ 10 kilomètres, avec entrain et bonne humeur. Un sentier en lisière, nous a fait traverser des champs de colza au parfum si particulier.
Découverte des ruines de la Branlerie
Le quartier général des maquisards se situe aux fermes de La Branlerie. Cet ancien hameau est, depuis 1941, déserté par sa population qui a préféré se rapprocher du bourg de St-Sauvant. La ferme de La Branlerie constitue un refuge idéal au cœur de la forêt. De plus, La Branlerie dispose de deux citernes recueillant l’eau de pluie et d’un four à pain pouvant servir de dépôt à munitions.
Le matin du 27 juin 1944, des Allemands et des miliciens pénètrent dans la forêt de Saint-Sauvant. Les maquisards sont encerclés. 4 vont être tués au combat, c’est notamment le cas du Capitaine Bernard. 27 autres maquisards sont exécutés, les fermes de La Branlerie sont incendiées et sept prisonniers sont déportés.
Des rangées d’asphodèles longent les fossés encore gorgés d’eau.
Tous les sentiers sont quant à eux bien asséchés. Il y a encore quinze jours, certains parcours étaient impraticables car inondés.
Nous nous sentons bien petits sous la hauteur des grands chênes.
Quelques stèles pédagogiques nous montrent une fosse podologique ( terre rouge à châtaigniers) et les diverses essences de la forêt : les chênes sessiles
En plus de servir pour l’ébénisterie, le Chêne sessile de la forêt de Saint-Sauvant ( 90° %) est utilisé pour la merranderie (activité qui consiste à produire des lattes pour la fabrication de tonneaux). Depuis des siècles, il est connu et reconnu pour ses qualités exceptionnelles (grain fin, croissance lente et régulière) et pour conférer ce goût si particulier aux vins. De plus, depuis le 8 juin 2022, la pratique sylvicole mise en place en forêt de Saint-Sauvant entre autres, pour obtenir cette qualité de chêne est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’État, confirmant la reconnaissance du savoir-faire des forestiers.